Résumé de section

  • Transpondeur:

    Voici trois sortes de transpondeurs :

                  

    La première catégorie de transpondeurs est la plus classique. Il s'agit de tags simples, dont l'antenne de cuivre est disposée en "carré" et plate. La partie interne représente la puce, qui constitue le coeur du transpondeur. (Dans cet exemple, les tags sont contenus dans des films plastiques transparents mais cela n'est évidemment pas toujours le cas).

    Le second type de transpondeurs s'apparente à un croisement entre les tags et les codes à barres. Ce sont en fait des étiquettes (souvent autocollantes) contenant un tag RFID et un code sur l'une de ces faces. Ces hybrides sont capables de coupler les deux technologies.

    La dernière sorte de transpondeurs présentée est une gamme un peu plus coûteuse et destinée à des usages bien spécifiques. Les tags sont ici composés d'une antenne en bobine de cuivre cylindrique et sont enfermés dans des capsules de verre. Cette catégorie de tags est destinée à l'implantation animale.

    Types de transpondeurs

    Il existe différents types de transpondeurs :

    passifs : ce sont les transpondeurs les plus courants. Ils ne possèdent aucune source d'alimentation interne et doivent donc être alimentés par une source extérieure. C'est donc le lecteur qui alimente les tags présents dans son champ par un procédé que l'on nomme "téléalimentation" et que je détaillerai ci-après. Les tags passifs sont utilisés lorsqu'il n'est pas nécessaire qu'ils soient alimentés en permanence. Par exemple, si les transpondeurs ne nécessitent que d'être identifiés, l'alimentation n'a lieu d'être qu'au moment de la lecture du tag,

    actifs : à l'opposé des transpondeurs passifs, ceux-ci sont auto-alimentés par une pile interne. La pile fournie du courant aux circuits RF et à la partie logique du transpondeur. Dans cette configuration, les lecteurs n'ont pas besoin d'intégrer la partie de téléalimentation et donc de transférer de l'énergie. Une pile peut permettre à un tag d'être alimenté pendant une dixaine d'années au maximum,

    semi-actifs : ces transpondeurs sont les hybrides des deux premiers types. Ils intègrent une pile interne qui n'alimente que la partie logique. Les circuits RF sont alimentés par téléalimentation au moment de l'identification par le lecteur. Cela est principalement utile lorsque le tag nécessite d'effectuer un calcul permanent, indépendant de la lecture/écriture de données par le lecteur. Par exemple, certains vaccins sont équipés de tags effectuant des relevés de températures réguliers pour vérifier les conditions de maintien du produit. La partie logique, en charge du fonctionnement de ces relevés, est alimentée par la pile interne du tag semi-passif.

    Constitution d'un transpondeur

    Pour représenter simplement l'architecture interne d'un transpondeur, il est intéressant de se référer au croquis suivant :

     

    Ce schéma présente globalement les modules fonctionnels qui composent un transpondeur. Comme on peut le constater, un tag est tout d'abord équipé d'une interface radio-fréquence dont le rôle est d'assurer la réception des signaux RF et de réagir à ces signaux pour se faire comprendre du lecteur et lui fournir une réponse RF. Il est ensuite constitué d'une partie logique responsable du traitement des signaux. Ce module est utile s'il est nécessaire d'intégrer des mécanismes d'authentification et de sécurisation de l'accès aux données. Le transpondeur intègre enfin une mémoire qui stocke les informations, sécurisées ou non, en son sein.